Sujet mémoire


À travers le monde, toutes sortes de catastrophes se produisent sous nos yeux, relayées par les médias. Chaque jour, les titres sont plutôt « déprimants », pourtant l’implication ne devient-elle pas de plus en plus rare ? Notre conscience s’estompe et tombe dans l’apathie ou bien dans la recherche rapide de dopamine. Submergés, nous préférons fuir, car l’action nous paraît impossible. Ce blocage est psychologique et social, et résulte de notre système.

 

Mais, pourquoi notre monde occidental semble-t-il nous rendre impuissants face aux crises actuelles, alors que l’humanité en a connu bien d’autres auparavant ? Quels sont les facteurs qui nous ont fait perdre espoir, ainsi que le courage d’agir, rendant l’engagement plus rare ? D’ailleurs, sommes-nous vraiment « impuissants » face à la crise écologique ? Enfin, notre éducation dans la consommation et le capitalisme, a-t-elle rendu la situation irréversible ? Notre société occidentale fonctionnant autour de structures démocratiques, d'une économie de marché et de valeurs axées sur l'individualisme et les droits de l'homme, ayant réussi par l’élévation à maîtriser la nature pour l’exploiter, devrait-elle décroitre ou bien poursuivre et se penser toujours « maître et possesseu[se] de la nature1 » ?

 

En quoi la société occidentale contribue-t-elle à rendre l’individu impuissant face à la crise écologique ?

 

Mon mémoire est articulé en deux partie. Dans un  premier temps, un constat est fait sur l'individu face à la crise écologique où on retrouve la confusion de l'individu face aux informations qu'il reçoit à propos de l'écologie, ainsi que l'individualisme de notre société qui inhibe le passage à l'action collective. Ensuite, pour la deuxième partie, on retrouve l'individu dans la société de consommation, avec l'illusion de la félicité et la dépendance à  ce système, puis corrélé à cela, la perte de la transmission culturelle.

 

Finalement, nous pouvons dire que tout cela nous condamne malgré nous, dans une impuissance à l’action écologique, car ce système est contraire à la NatureSortir de ce système ne pourrait se faire superficiellement, il faudrait revoir notre mentalité et remettre en question des habitudes qui nous ont construit et avec lesquelles nous avons grandi et vécu. Le premier pas serait certainement de réenvisager la société dans son ensemble, de reconsidérer l’importance de chaque individu et leur force. De percevoir le pouvoir de l’engagement individuel à l’échelle globale et de valoriser quoi qu’il en coûte parce que l’espoir fait vivre, le fait que chaque geste compte. L’urgence est là, alors il faut croire naïvement à toutes solutions possibles, que ce soit par l’innovation ou la décroissance, car nous n’avons pas le choix d’agir, d’oser, de s’engager et s’il le faut parfois en dépit de nous-même.

Objet mémoire


Objet réalisé à partir de matériaux récupérés ou recyclés. Il représente l’impuissance de l’individu aliéné dans le système de consommation. La couleur grise anthracite représente la confusion et donne cet effet de peur et d’interpellation. Elle fait ressortir la terreur de la situation.

Projet photographique



Pour  mon projet photo, j'ai créé un triptyque illustrant l'impact de l'action individuelle. La goutte d'eau symbolise l'individu en  action et montre ainsi comment, même un petit geste peut perturber un système plus large. Le triptyque décompose ce processus : la goutte tombant, s'approchant de la surface de l'eau, puis la touchant, créant une onde qui se répand. 

Moodboard projet


Axes et Analyse créative


Echantillons textiles


Mes échantillons répondent aux contraintes de l'upcycling. L'objectif est de trouver des techniques pour recycler des anciens vêtements de manière qualitative et durables. On retrouve des échantillons évolutifs, d'autres qui permettent de cacher les défauts du tissu comme les tâches ou les trous, des techniques de patchwork résistant et plus homogène, toujours dans l'objectif de créer des look stylés, élégants et intemporels

LE FLOCH Romane